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Echographie de l'épaule et de la paroi thoracique



Echographie de l'épaule et de la paroi thoracique




En cas de douleur d’épaule, le diagnostic évoqué est souvent celui de périarthrite scapulohumérale (PSH) ; ce terme ne veut rien dire et masque le plus souvent une imprécision diagnostique ! En effet, en dehors de l’articulation scapulohumérale, de multiples pathologies peuvent se développer « au voisinage de la tête humérale » (périhumérales) et être douloureuses ; comme leurs traitements diffèrent, le rôle de l’imagerie est de les démembrer et nous allons voir que l’échographie est actuellement la meilleure technique pour y arriver.

Cette échographie de l’épaule est souvent affublée, principalement par les médecins qui n’en font pas, de la mention « opérateur-dépendant ». C’est vrai car il s’agit d’un examen difficile, dépendant de la compétence de celui qui l’exécute. Il génère de nombreuses erreurs, que les chirurgiens nous reprochent, les clichés sont rarement explicites et les comptes-rendus renferment d’importantes approximations (tendinites, lésions tendineuses simples,..) qui masquent le plus souvent l’incompétence de l’échographiste. Ce sont les mêmes qui demandent systématiquement une IRM de contrôle alors que la revue de la littérature est formelle aujourd’hui : l’échographie est une technique aussi performante que l’IRM pour l’analyse des tendons de la coiffe.

Grâce à sa possibilité d’étude comparative et dynamique, elle est même nettement supérieure à la résonance pour répondre à la seule question importante : quelle est la cause de la douleur du patient ? En effet, Il ne faut pas s’imaginer que notre « job » s’arrête à la détection d’une rupture ou d’une calcification car on connait la prévalence importante de ces lésions chez les patients asymptomatiques ; se contenter de signaler une rupture de la coiffe chez un patient âgé est stupide puisqu’il a bien souvent une lésion identique de l’autre côté ! Le seul diagnostic important est de déterminer, grâce à la comparaison au côté opposé, pourquoi l’une des deux ruptures est douloureuse.

Dans cette optique, le but de ce livre est de montrer la manière de réaliser une échographie de l'épaule, les pathologies qui peuvent être rencontrées mais aussi ce que l’échographie peut apporter pour expliquer la symptomatologie et orienter au mieux nos patients vers un traitement efficace, en fonction des lésions visualisées et de leur concordance clinique, et non systématiquement comme on l’observe trop souvent.

Les limites de la technique sont également abordées ainsi qu’un important chapitre consacré aux possibilités interventionnelles car la spécificité dynamique de l’échographie lui permet un rôle thérapeutique de plus en plus utilisé.

Il nous a semblé utile de regrouper l’étude de l’épaule et celle de la paroi thoracique car les pathologies sont parfois intriquées, certains muscles sont communs et surtout, le patient se présente souvent avec une douleur « régionale » qu’on ne peut limiter à un secteur. Le plexus et le défilé thoracobrachial seront également abordés en connaissant les limites de l’échographie pour l’étude de ces structures.

SOMMAIRE

1. Introduction : Pourquoi faire une échographie de l’épaule et comment la réaliser
2. Anatomie échographique et variantes
3. Les coupes échographiques
4. Les cadres pathologiques de l’épaule
5. Les cadres pathologiques de la paroi thoracique
6. Place de l’échographie par rapport aux techniques d’exploration de l’épaule ; jusqu’où et comment peut-on la pratiquer ?
7. Echographie interventionnelle de l’épaule


Ecrit par JL.BRASSEUR et G.MORVAN, cet ouvrage de 400 pages est publié chez Sauramps et coûte environ 80 euros.
Nul doute que ce livre répondra à toutes vos questions, de la même manière que le tout premier tome déja publié, "échographie de la cheville et du pied" .

En deux mots, excellence garantie !



Lundi 14 Avril 2014
Michel CHAHBENDERIAN